Une gestion erratique et sans boussole
Dernière mise à jour : 11 oct. 2022
(cf chambre régionale des comptes)
1) Du manque d’un « projet de territoire » :
« GPS&O a tardé à se doter d’instruments de planification spatiale au service des politiques communautaires, comme l’illustre l’absence de projet de territoire. » (Rapport CRC)
Comment adhérer ou travailler en commun sans cet outil qui aurait dû être coconstruit et partagé ?
2) D’une gestion des ressources humaines catastrophiques
Outre la décision placer des agents du département au postes de direction, la gestion des ressources humaines de ces postes a entraîner une valse de sous-directeurs régulières.
Ce qui a rendu impossible une continuité dans les études et les actions à chaque niveau.
3) Du refus d’appliquer la justice
« Des dissensions entre GPS&O et sept communes membres ont abouti à l’annulation le 23 mai 2019 par le tribunal administratif de Versailles du protocole financier du 17 novembre 2016…
GPS&O n’a pas tiré toutes les conséquences juridiques de cette annulation, concernant le montant des attributions de compensation versées de 2016 à 2018 qui doivent donner lieu à reversements ou à perceptions complémentaires… »
GPS&O persiste et signe dans son erreur, en effet, le nouveau protocole financier, tente de maintenir le principe « illégal » de neutralisation fiscale malgré les limitations légales. Cette décision entraîne une dépense nette annuelle (sans aucune justification) de 4 millions d’euros au profit de 26 communes les plus riches et au détriment des autres : (Conflans pour 811K€ / Poissy pour 791K€ / Achères pour 469K€ - à comparer à la situation financière d’arrivée de ces communes de l’ex-CAPAC, Mantes la Ville pour 338K€ / Aubergenville pour 232K€ - alors que la situation financière d’arrivée était négative / Epône pour 186K€ / Gargenville pour 160K€ / Mézières pour 104K€ / les 18 autres obtenant des montants entre 2 000 et 60 000 euros).
Ces 4 millions n’auraient ils pas servir à d’autres dépenses effectives ou à modérer la hausse excessive des impôts ?
4) D’une fuite en avant financière
« GPS&O ne s’est pas dotée d’un schéma de mutualisation des services. »
« En l’absence de plan pluriannuel d’investissements (PPI), la politique d’investissement de GPS&O a souffert jusqu’alors d’un manque de stratégie et de programmation. »
« Les comptes de GPS&O sont insincères. »
Que dire de plus que ce qu’a trouvé la chambre régionale des comptes dans ces « écuries d’augias »…
Denis Faist